S'il affiche une politique étrangère de rupture censée privilégier l'intégration africaine, le nouveau président du Sénégal s'emploie, en dehors du continent, à consolider le rapprochement avec certains États du "Sud Global" amorcé sous son prédécesseur, Macky Sall.
De la présidence au ministère des armées, en passant par la police, la gendarmerie et les services de renseignement, le nouveau chef de l'État sénégalais recompose au pas de charge le paysage sécuritaire du pays. Loin de provoquer une rupture radicale, il s'est entouré d'officiers déjà influents sous l'ère Macky Sall.
Plombé par la disette budgétaire, l'état-major ivoirien peine à finaliser certains achats de matériel militaire stratégique. Cette situation profite au complexe militaro-industriel chinois, qui multiplie les offres de financement.
Une filiale de la société libanaise Group Trad a racheté aux enchères, le 3 juin, les actifs d'AGL (ex-Bolloré Africa Logistics) saisis en avril. Mais des acheteurs concurrents dénoncent une collusion.
Pour les élections législatives françaises anticipées, pas moins de dix-neuf personnalités se bousculent afin d'obtenir la députation dans cette circonscription où les électeurs du Maghreb jouent un rôle central.
Le Britannique Algy Cluff a effectué deux voyages sur place avant de signer la reprise d'une partie du gisement de lithium de Sandawana. Le président Emmerson Mnangagwa et l'ambassadeur du Royaume-Uni à Harare ont joué un rôle clé dans sa décision de réinvestir au Zimbabwe.
Désormais associé à l'ANC pour former un gouvernement d'union nationale, le parti de centre droit DA, mené par John Steenhuisen, espère obtenir cinq portefeuilles.